• Mystère....</em />

     

    </em />

    Dans la nuit de mon entendement</em />

    Je me promène à l'affût d'un sentiment, </em />

    D'un questionnement, d'une pensée</em />

    A l'affût d'un raisonnement, d'une vérité</em />

     

    </em />

    Mystère....</em />

     

    </em />

    Le fruit de ma quête dépasse les galaxies</em />

    Il n'est pas de ce monde, il n'est pas d'ici</em />

    Il est peut-être la, mais peut-être pas</em />

    Il est sans doute las bas, certainement pas</em />

     

    </em />

    Mystère....</em />

     

    </em />

    Alors ou est –il ? Qui est il ?</em />

    Est-ce un humain ? Une chose ?</em />

    Est-ce un gamin ? Une rose ?</em />

    Ou peut-être n'est ce rien ?</em />

     

    </em />

    Mystère....</em />

     

    </em />

    Alors comme l'aveugle avec sa canne</em />

    Je tâtonne l'inconnu avec incertitude</em />

    Au fur et à mesure de ce voyage</em />

    Je sens approcher l'autre rivage</em />

     

    </em />

    Mystère....</em />

     

    </em />

    Ca y est, je suis arrivé, je le sens</em />

    Mon cœur s'accélère, il devient fou</em />

    Il va exploser, le sang bouillonne </em />

    Je vacille, je me brise le cou sur un rocher</em />

     

    </em />

    Mystère....</em />

     

    </em />

    Ce rocher que je cherchais</em />

    Ce rocher que je ne voyais pas</em />

    Ce voyage du condamné</em />

     

    </em />

    C'était elle, c'était ma vie</em />

    A trop vouloir la comprendre</em />

    Elle s'est sentie violée et m'a brisé</em />

     

    </em />

    Ce qu'il faut en tirer</em />

    Ce n'est pas la complexité, ni même un sens</em />

    Trouver un sens !!L'Homme est d'une prétention !</em />

     

    </em />


    Il faut comprendre que la vie</em />

    Est un très beau mystère</em />

    Et qu'il faut que cela reste ainsi......</em />

     

    </em />

     

    </em />

     </em />


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  • La femme

     

    Elle est ce qu'il y a de plus beau

    Elle est notre avenir, notre horizon

    Elle est notre mère, notre espoir

    Elle nous donne envie de marcher jusqu'au soir

     

    La femme

     

    C'est l'élixir de la vie, une ode au bonheur,

    Véritable strophe de douceur

    Quatrain de nos poèmes douloureux

    Prose d'un dénouement heureux

     

    La femme

     

    C'est la voile du navire qu'est l'existence

    Sans laquelle la vie soufflerait en vain

    C'est la mer de nos émotions

    L'océan de nos tourments

     

    La femme

     

    De tous les pays, de tous les vents

    De toutes les couleurs, de toutes les religions

    Elle est le livre sacré de la bibliothèque de la vie

    Elle est le pont entre l'Homme et son humanité

     

    Ma femme

     

    Elle est ma prière du matin

    Elle est le soleil de mon obscurité

    Elle est l'eau douce sur ma peau salée

    Elle est ma destinée, ma bien aimée.........

     

     


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  • Ma vie..........

     

    Elle est vide comme la bouteille de l'alcoolique Vide de projets et remplie d'illusionsVide comme peut l'être un cœur Vide d'amour et de bonheur

     

    Elle est vide ma vie..........

     

    Elle n'est plus qu'un refletPlus qu'une marionnette s'animant toute seul Plus qu'une pâle imitation, plus qu'un ersatzPerdue comme un enfant au milieu de la forêt

     

    Elle est vide ma vie.........

     

    Comme cette bouteille que j'avais trouvée Navire de mon message jamais arrivéTombeau de mon espoir d'un jour nouveauGalaxie sans étoiles, printemps sans les oiseaux

     

    Elle est vide ma vie.........

     

    Elle espère un phare dans la nuit

    Elle espère une étoile comme les Rois Mages

    Elle espère une lueur dans le noir

    Elle espère un chemin, elle espère un ami

     

    Elle est vide ma vie.........

     

     

     

     


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  • Le poteau électrique</em />

     

    </em />

     

    </em />

    Qu'il est beau le poteau électrique</em />

    Ce véritable mât à l'allure féerique</em />

    Qu'il soit en bois ou en plastique</em />

    Pour le chien ou l'homme bourré, c'est magique</em />

     

    </em />

    De leurs panses trop pleines,</em />

    Ils peuvent se vider.</em />

    Eux qui ressemblaient à une baleine,</em />

    Les voila libérés.</em />

     

    </em />

    Pour les oiseaux, entre deux de ces poteaux,</em />

    Ce n'est ni plus ni moins que du repos.</em />

    Sur les fils faits de volts,</em />

    Ils peuvent digérer les fruits de leurs récoltes.</em />

     

    </em />

    Le poteau est un brise vallon</em />

    Adieu bel horizon</em />

     

    </em />

    Mais pour le petit moineau étourdi,</em />

    Le poteau électrique, c'est une tragédie.</em />

    Ce poteau, ce salop n'avait pas de capot !!</em />

    Et c'est à l'intérieur que va mourir notre petit moineau...</em />

     

    </em />

    Et pour les automobilistes, ce poteau qu'ils n'avaient vu.</em />

    A tombeau ouvert dans leurs cercueils sur roues,</em />

    Ils aiment y venir se fracasser la proue</em />

    Et se prendre une décharge, un coup de jus.</em />

     

    </em />

    Alors je vous le dis, vous que j'entends vous gausser</em />

    Des poteaux électriques, vous feriez bien de vous méfier</em />

    Car allez pisser sur un poteau non isolé</em />

    Et vous finirez comme un poisson à l'arête grillée.</em />

     

    </em />

     

    </em />

     

    </em />

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  • Le banc

     

     

    C'est le compagnon des oiseaux qui s'y posent

    C'est l'ami du moineau qui veut se reposer

    C'est le soutien du vieil homme malade

    C'est le repos attendu dans la promenade

     

    C'est le témoin discret des premiers amours

    C'est l'endroit où l'on se dit « c'est pour toujours »

    C'est le lieu où l'on se bouffe des yeux

    Bref, celui où l'on est heureux

     

    C'est le confident des premiers émois

    C'est le journal intime de la jeune fille

    C'est aussi le recueil de ses larmes

    De ses tristesses, de ses drames

     

    C'est le lit du sans abri, un peu son meilleur ami

    Il soutient la bouteille et les sacs en plastique

    Et quand le sans abri s'allonge pour la nuit

    Il veille, gardien de l'homme abandonné

     

    Le banc le sait, la vie de l'Homme est difficile

    Il voudrait bien lui parler, lui dire sa vérité

    Lui dire à elle que tout va s'arranger, à lui que ce n'est pas fini

    Mais le banc est muet, il garde ses secrets


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