Et dans la profondeur d'un creux
Je l'ai vu, à moitié nue, à moitié humaine
J'ai vu ses yeux dégoulinants de haine
J'ai vu ce que c'était qu'être malheureux

La vague de son humanité s'est échappée
La voile de sa foi s'est déchirée
La proue de son destin s'est fracassée
Sur le rocher que Dieu lui avait abandonné

Son être se vomissant tout entier
Ne souffrant plus la vie ni l'espoir
Est partis alors se réfugier
Dans un endroit sombre et noir

Le Nirvana avait déserté, l'Enfer, à ses pieds
Ce nouvel ami aux bras déployés
Tel un albatros amadoué par Hadès
Lui faisait la cour tel un bubon à la peste

Mais la mort n'est jamais la fin
Ce n'est que l'accomplissement du destin de chacun
Peu en importe le chemin, ne jamais oublier que quelque part
Malgré le spleen, malgré notre esprit gémissant, nous attend quelque chose de rare

Mourir

Mourir pour mieux déguerpir
Mourir pour mieux s'entendre rire
Mourir pour mieux se divertir
Mourir car je ne me supporte plus

Mourir et partir vers les cieux élyséens
Sans s'être salis les mains
Mourir et essayer de comprendre la faucheuse
Pourquoi est-elle si malheureuse ?

Mourir car il est temps de la rejoindre
Elle est morte mais pas mon chagrin
Je n'en peux plus, de ne plus la voir le matin
Mes yeux, mon cœur, ma vie, tout est parti

Alors je vais crever, me laisser pourrir
Je vais m'en aller au loin, toucher le fond
Je suis fatigué, je ne suis plus rien qu'une ombre
Une ombre sans lendemain, une ombre sans teint

J'ai tout perdu, ma fierté, ma passion
J'ai perdu mes rêves, mon imagination
J'ai franchi la frontière pour mieux échapper
A la tentation de le revoir, mon frère

Frère que je n'ai jamais eu
Ou frère qui ne m'a pas attendu ?
Je n'en sais rien et je m'en fou
Puisque maintenant tout est fini, tout est perdu

Voyage dans la galaxie</em /></em />

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Alors que je marchais à petit pas d'homme</em /></em />

Je sentis en moi une très forte envie</em /></em />

Celle de quitter cette Terre, cette folie</em /></em />

Celle de découvrir « pourquoi l'Homme ? »</em /></em />

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Voyage dans la galaxie</em /></em />

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C'est alors qu'une étoile, brillante comme un diamant</em /></em />

Se transforma en un souffle léger</em /></em />

Pour venir à mon oreille, doucement murmurer</em /></em />

«Laisse toi faire, laisse toi porter, quelqu'un veut te voir au firmament »</em /></em />

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Voyage dans la galaxie</em /></em />

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Un homme et une étoile, quel curieux équipage !</em /></em />

Accroché à mon navire interstellaire </em /></em />

Je me laissais guider comme un enfant par sa mère</em /></em />

Vers ce nouveau port, ce nouveau rivage</em /></em />

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Voyage dans la galaxie</em /></em />

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Le ciel devint de plus en plus noir</em /></em />

Mais la lumière s'accrut dans ce désert d'étoiles</em /></em />

Nul autre voyageur, nul autre dimension</em /></em />

Pas un murmure, ni une chanson</em /></em />

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Voyage dans la galaxie</em /></em />

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Je me demandais si c'était encore loin</em /></em />

Et puis loin de quoi, de qui ?</em /></em />

Qu'allais je trouver ? Un vieillard avec une barbe blanche ?</em /></em />

Le Petit Prince et sa planète ? Rimbaud et ses tourments ?</em /></em />

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Voyage dans la galaxie</em /></em />

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Un grand miroir avec moi dedans ?</em /></em />

Le pourquoi du comment du désenchantement ?</em /></em />

L'étincelle de génie qui a produit Hugo ?</em /></em />

Ou celle qui activa Turner et ses pinceaux</em /></em />

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Voyage dans la galaxie</em /></em />

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Mon étoile vint se poser sur une petite planète</em /></em />

Elle était bleue mais sans les eaux</em /></em />

Elle était verte mais sans les arbres</em /></em />

Elle était poème mais sans les mots</em /></em />

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Voyage dans la galaxie</em /></em />

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Elle était la souffrance, mais sans les hommes</em /></em />

Elle était la beauté mais sans les femmes</em /></em />

Elle était un paradis, mais sans un Dieu</em /></em />

Elle était tout ce que mon imagination veut bien ce soir vous apporter............</em /></em />

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Elle était ..................mon poème d'aujourd'hui</em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em />

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Mystère....</em />

 

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Dans la nuit de mon entendement</em />

Je me promène à l'affût d'un sentiment, </em />

D'un questionnement, d'une pensée</em />

A l'affût d'un raisonnement, d'une vérité</em />

 

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Mystère....</em />

 

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Le fruit de ma quête dépasse les galaxies</em />

Il n'est pas de ce monde, il n'est pas d'ici</em />

Il est peut-être la, mais peut-être pas</em />

Il est sans doute las bas, certainement pas</em />

 

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Mystère....</em />

 

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Alors ou est –il ? Qui est il ?</em />

Est-ce un humain ? Une chose ?</em />

Est-ce un gamin ? Une rose ?</em />

Ou peut-être n'est ce rien ?</em />

 

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Mystère....</em />

 

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Alors comme l'aveugle avec sa canne</em />

Je tâtonne l'inconnu avec incertitude</em />

Au fur et à mesure de ce voyage</em />

Je sens approcher l'autre rivage</em />

 

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Mystère....</em />

 

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Ca y est, je suis arrivé, je le sens</em />

Mon cœur s'accélère, il devient fou</em />

Il va exploser, le sang bouillonne </em />

Je vacille, je me brise le cou sur un rocher</em />

 

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Mystère....</em />

 

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Ce rocher que je cherchais</em />

Ce rocher que je ne voyais pas</em />

Ce voyage du condamné</em />

 

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C'était elle, c'était ma vie</em />

A trop vouloir la comprendre</em />

Elle s'est sentie violée et m'a brisé</em />

 

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Ce qu'il faut en tirer</em />

Ce n'est pas la complexité, ni même un sens</em />

Trouver un sens !!L'Homme est d'une prétention !</em />

 

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Il faut comprendre que la vie</em />

Est un très beau mystère</em />

Et qu'il faut que cela reste ainsi......</em />

 

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C'est la tempête ce matin

Ma tête veut quitter ce corps dévasté

Par l'alcool et les chagrins

C'est la tempête, il faut que je m'arrête

 

Face aux creux profond de la mer en colère

J'essaye de tenir bon la barre de mes tourments

Je fais hisser la grande voile pour prendre le vent

Fuir rapidement loin de ce tourbillon en guerre

 

Mais mon étoile polaire, depuis longtemps déjà

N'a plus la même position sur la carte de ma vie

Je suis perdu, je m'accroche au mât

Afin de résister aux assauts de la mer en furie

 

Je me sens partir, je ne tiendrais plus  longtemps

La colère est divine, elle bat la mesure

Au rythme de mes larmes tombant sur le navire

Au rythme des battements de mon cœur qui expire

 

Au moment d'abandon, à la démission de ma volonté

Quelqu'un dans le ciel a eu de la pitié

La mer s'est assagie, le vent est tombé

Pour laisser place au repos de l'homme et de son navire ébranlé