• Vietnam…

    Absurdité d’une guerre, absurdité de l’humanité toute entière
    Hommes sacrifiés sur l’autel de la liberté
    Liberté faussée, depuis trop longtemps enfermée
    Bataillons entiers de soldats massacrés

    Epuisés, tourmentés, torturés par la Mort,
    Seule survivante parmi les cadavres déchiquetés
    Elle est repue de chairs et d’espoir, se gavant jusqu’à l’aurore
    Les soldats ne pensent plus, le sang aveuglant toutes les volontés

    Les étoiles ne bougent pas, elles sont fidèles aux hommes
    Ne craignant ni le fusil, ni le couteau
    Elles tiennent la main du gamin se vidant
    Et le réchauffe d’une dernière lueur, le jour arrivant

    On se bat, on lutte, on tue, on assassine
    On se bat contre soi même, pas contre l’ennemi
    On se bat pour rester humain, ne pas devenir une bête
    On se bat contre ce fou à l’intérieur qui nous dit « tue, tue, tue !!! »

    Et puis on ne se bat plus, on est fatigué
    On laisse la bête nous dévorer
    On est plus des Hommes, on est des balles
    On explose les figures, on déchire les chaires

    C’est ce qu’on appelle….la guerre.


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  • Le piano de la vie

     

    Le piano de la vie, le piano de notre vie

    Piano terrible, concerto pour trahison et amis

    Symphonie de douleur, soliste de nos peurs

    Contrepoint de chagrin, adagio de douleur

     

    Mazurkas de Chopin, notes à George Sand terminant Spiridion

    Doute du tempo des cœurs de Rimbaud et Verlaine

    Fausse note des musiciens de l'aventure humaine

    Musique violente, navire à la voile déchirée voguant sur l'Archéron

     

    Rachmaninov, Schubert, Mozart, Glinka,

    Poètes aux crayons magiques

    Faisant d'un mot, d'une sensation, d'une tragédie

    Un instant troublant, une parfaite harmonique

     

    Leurs mains, marteaux ou plumes d'un instant

    Caressent les touches du piano complice

    Ce n'est que le début, ce ne sont que les prémices

    D'une promesse d'amour, de quelque chose de grand

     

    A suivre....

     

     

     Le piano de la vie, le piano de votre vie

    Vie virevoltant, vie indécise, vie trop tôt reprise

    Vie d'Edmond Dantès, vie de Georges Duroy

    Vie de Montecristo, vie de Bel Ami

     

    Concerto de Rachmaninov joué par David Helfgoot

    Pianiste troublé par les notes divines

    Il a perdu la mesure, blanche devenue noire

    Allegro devenu Adagio, César devenu Brutus

     

    Dans la partition noire de la galaxie

    Chaque étoile est une note, l'Univers un opéra

    Chaque aurore boréale est un espoir auquel on « s'a croche »

    Chaque météorite, un bémol duquel on « dé croche »

     

    Dieu a brisé sa baquette, il dirige en vain

    Ses musiciens sont devenu fous furieux

    C'est l'anarchie dans la gamme, c'est la révolte des notes

    Violence et folie, cruauté et misère ont pris place dans les cieux

     

    Mais entendez vous ? C'est la petite musique de....

     

     

    A suivre....

     

    C'est la petite musique qui fait danser le monde

    C'est la petite musique vagabonde

    C'est le chant de Maria Callas, ce chant du visage

    C'est le chant de Carmen, enfant de la bohème

     

    C'est la force de Brel, sa tragique vérité

    Ses « vieux » n'ont plus la force de chanter

    Sa « valse à mille temps » est morte de chagrin

    Mais « quand on a que l'amour » peut importe le lendemain

     

    C'est la voix surprenante d'Edith Piaf

    Qui nous prends à la gorge, et qui nous serre

    Jusqu'au débordement de nos larmes enfouies

    Des amours mortes qui ne nous feront plus « tourner la tête »

     

    C'est la fin du concert, la salle se vide

    Tom referme le piano de sa vie

    Range ses histoires, ferme sa mémoire

     

    Tel Bellérophon, il attend Pégase

    Qu'il l'emmène vaincre ses peurs de jadis

    Tuer

    la Chimère</personname> grâce aux brides magiques, et sa « petite musique ».......


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  • A tous ceux qui sont morts dans les camps

    A ces lieux de torture où l’humanité a foutue le camps

    A ces lieux de sauvagerie où l’Homme est responsable

    A ces lieux où la haine fut insatiable

     

    A ces enfants, à leurs parents

    A tous ces gens qui sont morts horriblement

    A leurs familles, à leurs douleurs

    A leurs frères, à leurs sœurs

     

    A la tristesse, à la folie

    A l’incompréhension du raisonnement

    A la régression de la race humaine

    A cet enfer sur terre, à ce dépassement de l’entendement

     

    Alors un hommage je veux ici déposer

    Une étoile filante dans les mains des déportés

    A tous ceux qui sont partis dans ce tonnerre monstrueux

    Nous n’oublierons jamais, et avec nous, les larmes de nos yeux………. 

     


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  • Il est fier le fusil dans les bras du soldat,</em /></strong />

    Il est fier le fusil d'aller au combat.</em /></strong />

    Il est tout neuf, il sort de la caisse,</em /></strong />

    Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il tuera sans cesse.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il parade le fusil dans les rues pleines de monde,</em /></strong />

    Il ouvre grand ses yeux pour voir ses admirateurs.</em /></strong />

    Mais parmi les acclamations, il a peur,</em /></strong />

    De quelques méchants murmures qui grondent.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il arrive à les entendre,</em /></strong />

    Comment, ils sont contre la guerre !</em /></strong />

    Mais qu'ils aillent se faire pendre !</em /></strong />

    Moi je suis fier d'aller me battre pour ma Mère.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il est sur le champ de bataille,</em /></strong />

    Mais il ne comprend pas comment ?</em /></strong />

    Voir tant de cadavres d'enfants.</em /></strong />

    Ce n'est pas lui, non ce n'est pas possible.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il cri le fusil, il veut s'échapper !</em /></strong />

    Ses balles devaient les délivrer et non les tuer.</em /></strong />

    Finalement cette guerre, est ce une sinistre comédie ?</em /></strong />

    Non, le fusil ! c'est une tragédie.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Le fusil se noie dans le sang rouge.</em /></strong />

    Il voudrait crever ses yeux, ne plus regarder,</em /></strong />

    Mais ses yeux toujours, sur la cible rivés</em /></strong />

    Jusqu'à ce que plus rien ne bouge.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Le soir son homme, sur sa crosse se repose</em /></strong />

    Mais que se passe t'il ? Mon soldat pleure !</em /></strong />

    C'est son métier, il aime tuer !</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Mon dieu le fusil, ton ignorance me fait peur !!</em /></strong />

    Un soldat, c'est un homme sans la rose..</em /></strong />

    Mais c'est un homme qui a le droit d'aimer.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Alors oui la paix est la plus belle chose</em /></strong />

    Mais pour y arriver il faut parfois tuer.</em /></strong />

    C'est facile à dire en prose</em /></strong />

    Mais c'est pourtant la vérité..le fusil </em /></strong />


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  • Elle est la la guerre

    La ou l'on ne l'attend pas

    Dans la voix d'une fiancée, dans les yeux d'une mère

    Elle est la la guerre

     

    Elle est folle la guerre

    Elle tue, déchire les chairs et les cœurs

    Elle est faite de haine et d'honneur

    Elle est folle la guerre

     

    Elle est triste la guerre

    Elle pleure ses enfants morts

    Elle crie sa douleur, pas son remord

    Elle est triste la guerre

     

    Elle a perdu la guerre

    La vie est la, l'amour aussi

    Retourne dans ta grotte et reste y !

    Tu as perdu, la guerre....


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