Elle

Elle est tout ce dont je rêve

Elle est ma joie, elle est ma peur

Elle est celle qui l'instant d'une trêve

Me fait connaître le bonheur

Au rêve, a répondu le cauchemar

A la joie, la tristesse ; à la peur, le noir

A la trêve, la guerre

A la guerre, la mort.....

Elle est la la guerre

La ou l'on ne l'attend pas

Dans la voix d'une fiancée, dans les yeux d'une mère

Elle est la la guerre

Elle est folle la guerre

Elle tue, déchire les chairs et les cœurs

Elle est faite de haine et d'honneur

Elle est folle la guerre

Elle est triste la guerre

Elle pleure ses enfants morts

Elle crie sa douleur, pas son remord

Elle est triste la guerre

Elle a perdu la guerre

La vie est la, l'amour aussi

Retourne dans ta grotte et reste y !

Tu as perdu, la guerre....

Je suis un rêveur, un passionné</em /></em /></em />

Je suis un fou, un enragé</em /></em /></em />

Avec mes amours, mes désirs</em /></em /></em />

Mes complaintes et mes rires
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Je me rêve Hugo, Châteaubriant</em /></em /></em />

Je ne suis que néant</em /></em /></em />

D'autres que moi prennent ces places</em /></em /></em />

D'autres que moi font face
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Je me sens perdu, isolé</em /></em /></em />

Sur ce navire à la voile déchirée</em /></em /></em />

Qui dérive et se perd</em /></em /></em />

Qui me fait voir ce monde à l'envers
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</em /></em />

J'attends avec impatience</em /></em /></em />

La joie d'un nouveau rivage</em /></em /></em />

La joie d'un monde, celle d'un peuple</em /></em /></em />

Qui crierait, se débâterait pour éviter un naufrage
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</em />Et pourtant j'aime la vie</em /></em /></em />

J'aime ses tourments, j'aime ses amis</em /></em /></em />

Mais ce que j'adore, c'est toi tout simplement</em /></em /></em />

Toi que j'aime, toi qui me guide patiemment
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Mais je vais devoir partir</em /></em /></em />

Affronter cet horizon noir</em /></em /></em />

Qui me fait peur, qui me dévore</em /></em /></em />

Comme un tumeur, comme la vérité dans le miroir...</em /></em /></em />

La mort arrivera, un jour sans rien dire

Elle laissera notre corps rongé par l'ennui

Et prendra notre âme blessée par la vie

Qu'avons-nous à faire ?

Elle nous est déjà encrée depuis tout petit

Alors nous ne pourrons l'éviter.....

Quelque part dans l'espace et le temps

Pour toi de l'amour, pour moi de l'amitié

Près d'une petite éternité nous avons partagé

Tu fus mon horizon, je ne fus qu'un instant

Puis tu décidas de m'abandonner au large                                                                    

Tel un coquillage que la mer a laissé

Tu as prit ton envol sur un autre rivage

Sans t'inquiéter de ce que je deviendrais

Tu fus ma muse, mon étoile, ma barque

Sur laquelle lentement je me laissais guider

Sur laquelle rapidement je t'ai vu changer

Te souviendras tu le soir de nos jolies promenades ?

De ces moments d'amour qui devinrent malades

En se raidissant tel un mort, tel la corde de l'arc.