• A tous ceux qui sont morts dans les camps

    A ces lieux de torture où l’humanité a foutue le camps

    A ces lieux de sauvagerie où l’Homme est responsable

    A ces lieux où la haine fut insatiable

     

    A ces enfants, à leurs parents

    A tous ces gens qui sont morts horriblement

    A leurs familles, à leurs douleurs

    A leurs frères, à leurs sœurs

     

    A la tristesse, à la folie

    A l’incompréhension du raisonnement

    A la régression de la race humaine

    A cet enfer sur terre, à ce dépassement de l’entendement

     

    Alors un hommage je veux ici déposer

    Une étoile filante dans les mains des déportés

    A tous ceux qui sont partis dans ce tonnerre monstrueux

    Nous n’oublierons jamais, et avec nous, les larmes de nos yeux………. 

     


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  • Je voudrais mourir……..

     

    Je voudrais mourir un matin de printemps

    Lorsque les bourgeons sortent comme les enfants

    Lorsque les hirondelles reviennent des pays chauds

    Lorsque l’hiver nous quitte et avec lui ses sanglots

     

    Je voudrais mourir……..

     

    Je voudrais mourir parmi les arbres

    Je voudrais que les animaux me veillent

    Créatures de Dieu, véritables merveilles

    Sans chants, sans bénédiction, ni palabres

     

    Je voudrais mourir……..

     

    Je voudrais mourir sur un bateau

    Au milieu de la mer, au milieu des flots

    Admirer l’horizon rougeoyant et si beau

    Etre une dernière fois le capitaine de mon vaisseau

     

    Je voudrais mourir……..

     

    Je voudrais mourir dans le ciel

    Me laisser porter par le souffle d’Eol

    Admirer de haut notre planète si belle

    Et ne plus redescendre demander l’obole

     

    Je voudrais vivre

     

    Je voudrais vivre encore une minute

    Pour te dire que je ne crains pas la chute

    Hurler à faire tomber les étoiles de la voûte céleste

    Me battre pour te dire « je reste »

     

     

    Je voudrais vivre


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  • A toi ma belle cousine

    A notre château, à nos ballades en moto

    A nos jolies promenades sur les collines

    A toi mon flambeau, lumière de mon tombeau

     

    A nos regards, à nos désirs

    A ce qu’on n’a pas su se dire

    A ma folie de t’avoir tout dit

    A la tristesse de nous avoir menti

     

    A cette Bretagne que nous avons partagée

    Le temps d’un week-end, d’une partie de croquet

    A cette fleur que tu m’as donnée

    A mon idiotie de l’avoir oubliée

     

    A ton visage que j’aime tant

    A tes gestes, à ton langage

    A cette joie de vivre, à cette rage

    A cette femme que j’aime vraiment

     

    A ces mots dur que j’ai reçus

    A ceux que je t’ai envoyés

    A ceux que je n’ai pas voulus

    A ceux qui m’ont blessés

     

    Au présent maintenant !!

    Laissons les souvenirs sur les photos

    Allons de l’avant par monts et par vaux

     

    Donne moi la main et laisse toi porter

    Par le souffle de mon amour et celui du vent

    Une dernière fois pour la vie et la liberté


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  • Il est fier le fusil dans les bras du soldat,</em /></strong />

    Il est fier le fusil d'aller au combat.</em /></strong />

    Il est tout neuf, il sort de la caisse,</em /></strong />

    Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il tuera sans cesse.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il parade le fusil dans les rues pleines de monde,</em /></strong />

    Il ouvre grand ses yeux pour voir ses admirateurs.</em /></strong />

    Mais parmi les acclamations, il a peur,</em /></strong />

    De quelques méchants murmures qui grondent.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il arrive à les entendre,</em /></strong />

    Comment, ils sont contre la guerre !</em /></strong />

    Mais qu'ils aillent se faire pendre !</em /></strong />

    Moi je suis fier d'aller me battre pour ma Mère.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il est sur le champ de bataille,</em /></strong />

    Mais il ne comprend pas comment ?</em /></strong />

    Voir tant de cadavres d'enfants.</em /></strong />

    Ce n'est pas lui, non ce n'est pas possible.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Il cri le fusil, il veut s'échapper !</em /></strong />

    Ses balles devaient les délivrer et non les tuer.</em /></strong />

    Finalement cette guerre, est ce une sinistre comédie ?</em /></strong />

    Non, le fusil ! c'est une tragédie.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Le fusil se noie dans le sang rouge.</em /></strong />

    Il voudrait crever ses yeux, ne plus regarder,</em /></strong />

    Mais ses yeux toujours, sur la cible rivés</em /></strong />

    Jusqu'à ce que plus rien ne bouge.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Le soir son homme, sur sa crosse se repose</em /></strong />

    Mais que se passe t'il ? Mon soldat pleure !</em /></strong />

    C'est son métier, il aime tuer !</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Mon dieu le fusil, ton ignorance me fait peur !!</em /></strong />

    Un soldat, c'est un homme sans la rose..</em /></strong />

    Mais c'est un homme qui a le droit d'aimer.</em /></strong />

     

    </em /></strong />

    Alors oui la paix est la plus belle chose</em /></strong />

    Mais pour y arriver il faut parfois tuer.</em /></strong />

    C'est facile à dire en prose</em /></strong />

    Mais c'est pourtant la vérité..le fusil </em /></strong />


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  • Si tu crois qu'elle ne t'aime pas

    C'est peut-être que tu ne l'aimes plus

    Si tu crois que tu n'as pas le choix

    Regarde dans le rétroviseur ce que tu n'as pas vu

     

    Si tu crois que le monde t'en veut

    Ouvre grand sur sa misère tes yeux

    Si tu crois que tu n'y peux rien

    Va dans la rue et tend la main

     

    Tu sentiras qu'ils ont besoin de toi

    Ces oubliés du bonheur, ces vagabonds

    Ces mendiants, ces moribonds

    Et tu ouvriras ta porte et ton toit

     

    Si tu crois que tu veux mourir

    Appelle un ami avant d'en finir

    Parle lui de sa vie un petit peu

    Et tu verras que tu n'es pas si malheureux

     

    Mais si tu veux pleurer l'écume de ta vie,

    Viens sur mon navire, prends la barre

    Choisis une direction, détache les amarres

    Et laisse toi porter par le vent et tes envies

     

    C'est pour cela que je t'ai écrit ce poème

    Pour que tu n'oublies pas que la vie est ton allié

    Si tu l'acceptes dans sa véracité

    Tu découvriras l'essentiel, toi-même..........


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